J’ai troqué mon PC pour mon téléphone : le bilan

Il y a plus d’un an, j’ai commencé à utiliser mon téléphone comme ordinateur principal, en m’appuyant sur les modes bureau d’Android avec un lapdock ou un écran externe. Aujourd’hui, je n’ai plus de PC traditionnel. Voici ce qui me manque le plus.

Si je cassais mon téléphone, cela n’avait pas autant d’importance

Le premier choc a été de réaliser que tout dépendait désormais d’un seul appareil. Tous mes fichiers et applications sont dans ma poche, ce qui est pratique, mais aussi risqué. Perdre mon téléphone signifierait perdre mon outil de travail.

Heureusement, mon Galaxy Z Fold 6 offre une certaine redondance : si l’écran externe se brise, l’écran interne reste fonctionnel. Même avec les deux écrans endommagés, le port USB permet toujours d’utiliser Samsung DeX.

Les sauvegardes étaient plus simples avec un PC

La centralisation des données rend les sauvegardes cruciales. Sur mobile, les solutions cloud sauvegardent automatiquement les photos, mais les autres fichiers nécessitent des manipulations manuelles. Les sauvegardes locales (clé USB, disque dur) sont possibles, mais moins pratiques qu’avec un PC, surtout pour le chiffrement.

Impossible de mettre à jour les composants

Avec un Snapdragon 8 Gen 3 et 12 Go de RAM, mon téléphone surpasse la plupart de mes anciens PC. Cependant, je ne peux pas améliorer le stockage ou la mémoire. Comme sur un MacBook, tout est soudé : une limite atteinte signifie remplacer l’appareil entier.

Adieu la diversité des systèmes d’exploitation

Avant, j’utilisais Linux, Android et un OS minimaliste sur différents appareils. Désormais, One UI de Samsung s’affiche sur tous mes écrans (lapdock, moniteur externe, etc.). Une uniformité pratique, mais qui élimine la variété des expériences logicielles.

La nostalgie des jeux PC hors ligne

Je joue désormais à des titres mobiles ou via le cloud gaming. Si les performances sont correctes, rien ne remplace l’exécution locale des jeux PC, surtout sur un écran 4K où les limites du matériel mobile se font sentir.

Ce logiciel desktop qui manque cruellement

Les apps Android suffisent pour 90 % de mes besoins, mais certaines tâches exigent des logiciels desktop. Exemple : Thunderbird propose des fonctions absentes des clients mail mobiles. Les suites bureautiques comme MobiOffice sont fonctionnelles, mais moins intuitives que leurs équivalents PC.

Conclusion

Ces manques me donnent parfois envie de revenir à un PC classique. Mais la liberté offerte par Android – un seul appareil pour tout faire – reste inégalée. Windows, macOS ou Linux ne peuvent pas rivaliser en termes de mobilité et de simplicité.

Sandrine Marcos

Rédactrice spécialisée en édition de site. Formation de journaliste et passionnée par les nouvelles technologies, l’intelligence artificielle et la rédaction web.